- De 1886 à 1918 : la liberté subsidiée
- Durant cette période, des caisses de solidarité (maladie, retraite, invalidité, chômage, …) voient le jour. Mais la « liberté subsidiée » est un échec : de nombreux salariés restent sans protection car certains sont dans l’incapacité financière de souscrire à des assurances « privées ».
- En 1914, le gouvernement décide du principe de l’obligation mais il n’y aura pas de réforme car la guerre éclate.
2. Les 1ères assurances sociales obligatoires
- Il faut attendre les années 1920 pour voir apparaître les 1ères assurances sociales obligatoires
- 1924-1925:pension des ouvriers et des employés
- 1927-1930:assurance contre les accidents de travail et les maladies professionnelles
- 1930: allocations familiales
- 1936: une semaine de congés payés
Deux dossiers restent bloqués : l’assurance chômage et l’assurance maladie invalidité.
3. Pacte social
- A la fin de le seconde guerre mondiale (1944), la CSC, la CGTB et des représentants d’organisations patronales entament une discussion sur les droits et devoirs des uns et des autres. Ces discussions sont nourries de la solidarité qui naît entre employeurs et travailleurs sous les rigueurs de l’occupation.
- C’est de ce fait, l’abandon du principe de la lutte des classes pour celui de la concertation visant à favoriser la création de richesses et à négocier sa répartition.
- C’est la naissance de notre système de sécurité sociale : instauration des assurances sociales obligatoires pour tous.
1924 - 25 : pension des ouvriers et des employés
1927 - 1930 : assurance contre les accidents de travail et les maladies professionnelles
1930 : allocations familiales
1936: une semaine de congés payés
1944: assurance contre le chômage et la maladie-invalidité
Il s’agit d’une caisse de solidarité entre:
- les actifs et les chômeurs
- les actifs et les pensionnés
- les personnes en bonne santé et les malades
- les familles sans enfant et celles avec enfants
4. La sécurité sociale aujourd’hui
La sécurité sociale est financée par :
- les cotisations des travailleurs et des employeurs (cotisations ONSS)
- les subventions de l’Etat (dotation annuelle du gouvernement fédéral)
- les recettes affectées (provenant directement des impôts, comme les taxes sur les assurances voitures , …)
- le financement alternatif (recettes de la TVA, précompte mobilier, accises sur le tabac, …)