Le gouvernement joue avec notre avenir!

Dans le cadre de la manifestation prévue pour le 20 avril 2016, les Jeunes CSC ont développé une nouvelle campagne sur la thématique des allocations d'insertion et des nouvelles mesures anti-jeunes imposées par notre gouvernement : "Le gouvernement joue avec notre avenir". Assez joué! L’avenir est à nous !


Nos revendications :

Pour le retrait des mesures de limitation et d’exclusion des allocations d’insertion

  • Laissez-nous étudier STOP à l’exclusion des jeunes qui sortent des études après l’âge de 24 ans.

  • STOP à l’exclusion des jeunes qui sortent du secondaire sans diplôme. Il faut investir dans l’enseignement pour lutter contre le décrochage scolaire, l’exclusion n’amène que la précarité.

Remise en cause d'une triple attaque de la jeunesse :

En durcissant les possibilités d’ouvrir le droit des jeunes aux allocations d’insertion aux jeunes, le gouvernement plonge la jeunesse dans une précarité qu’il assume pleinement.

Depuis janvier 2015, le jeune qui termine ses études après son 24e anniversaire (29 ans auparavant), perd son droit aux allocations d'insertion. Plus droit à "l'erreur"! Fini l'année Erasmus, le changement d'orientation, le redoublement, l'année mémoire, etc. Il faut choisir entre ses études et son droit à la protection sociale. Un choix inacceptable !

Depuis septembre 2016, le jeune entre 18 et 21 ans qui n'a pas de diplôme du secondaire supérieur (CESS) ou qui n’a pas réussi une formation en alternance, ne pourra plus prétendre aux allocations d'insertion.

Ces deux mesures viennent s’ajouter à l’exclusion, chaque année, de milliers de travailleurs sans emploi qui ont dépassé les 3 ans d’allocation d’insertion. Une mesure qui a pris effet en janvier 2015.

Conséquence ?

25000 jeunes seront exclus des statistiques chaque année à la sortie de leurs études!

 

Pourquoi les allocations sont utiles ? La vision des Jeunes CSC

La protection sociale est un droit et un devoir que le gouvernement doit assumer !

Les allocations d’insertions doivent être un droit pour chaque jeune qui sort des études. Dans un contexte économique où les emplois se font attendre et les conditions de travail sont sans cesse revues à la baisse (contrat précaire, etc.), il est primordial d’assurer un filet de sécurité pour éviter à la jeunesse de débuter dans la vie active par la case précarité.

Supprimer l’accès à ces allocations à des dizaines de milliers de jeunes chaque année, c’est donc
les laisser sans revenus et sans perspectives de se lancer.

L’objectif premier des allocations d’insertion est de de permettre au jeune de chercher du boulot et définir son projet professionnel.
Premièrement, en lui permettant de disposer de moyens financiers pour la recherche : envoyer des
CV, ça coûte ! Se déplacer à un entretien d’embauche, ça coûte !
Deuxièmement, en lui permettant de cibler les entreprises où il aimerait travailler. Parce que non ! On ne trouve un boulot satisfaisant en un mois. pas en 1 mois le boulot qui nous convient. Il faut parfois attendre plusieurs mois avant qu’une offre intéressante se présente.

Sans ressources, le jeune sera forcé de postuler pour n’importe quel job à n’importe quelles conditions sans en avoir la moindre satisfaction. Sans argent, le jeune risque de s’enfermer dans un contrat pour lequel il est sur-diplômé, et créer une concurrence déloyale envers les jeunes qui ne possèdent pas les diplômes équivalents.

- See more at: http://www.jeunes-csc.be/campagnes-en-cours/gouvernement-joue-avec-notre...
Album photo: 

Réagissez à propos de cette campagne

Pour rester au fait de l’actu des jeunes au quotidien,

rejoins-nous sur nos différentes plateformes online!